Le parcours de Xavier Diskeuve est un peu atypique puisqu’il n’a fait aucune école de cinéma, il est licencié en Arts et Sciences de la Communication de l'Université de Liège. D'étudiant cinéphile, il devient critique de cinéma à l'occasion du premier Festival International du Film francophone de Namur en 1986.
En 1992, il accompagne pour son journal la bande de Benoît Poelvoorde et leur film C’est arrivé près de chez vous au Festival de Cannes. C’est également à cette époque qu’il côtoie un photographe et futur cinéaste, Benoît Mariage. Ces rencontres lui inspirent une irrésistible envie de se lancer dans un premier essai cinématographique avec les « gueules » de son entourage. Le résultat ? Un road-movie décalé, La chanson-Chanson (2002), suivi de Mon Cousin Jacques (2004) qui collectionne les prix du public.
Après quatre courts métrages, il se lance dans l’aventure du long métrage avec Jacques a vu, sorti en 2015, avec Christelle Cornil, François Maniquet et Nicolas Buysse. En parallèle, il écrit quotidiennement pour l’émission de radio satirique Votez pour moi sur Bel RTL. Ces dernières années, il a également produit et écrit les seuls en scène du comédien Vincent Pagé, souvent programmés au Comédie Centrale de Liège.
Côté cinéma, il est revenu au format court. Ses trois derniers films sont Tonton Maurice (2021), Le Petit Prodige (2022) et Domicile fixe (2024 - Prix du Public au Festival du Film Court Saint-Pierre-La Réunion et au Festival du court métrage Pays de Gabin-Mériel) qu’il viendra présenter en personne au cinéma L’Écran le jeudi 9 janvier 2025 à 20h.
Pour l’occasion, il sera accompagné de l’Athois Laurent Elmer Dauvillée, acteur dans ses trois derniers films. Homme de théâtre multi facettes, Laurent est comédien, improvisateur et mime. Il est improvisateur depuis 1998 en Belgique et à l’international et fait partie des valeurs sûres de la Ligue d'improvisation professionnelle belge (prix du public 2015 et 2016). Ses collaborations sont multiples et diverses (avec Marc Hollogne, Luc Petit, Fred De Loof, Pablo Andres…).
