Nous comprenons pourquoi ce court-métrage a été primé une petite vingtaine de fois. Avec un Jean-Claude Dreyfus tordant, des mécanismes impressionnants et une bande son qui fonctionne bien, le Réveil a en effet tout pour plaire. Et si d'aventure nous étions surpris en train de bâiller à gorge déployée lors de la projection, ce serait uniquement dû au caractère contagieux des bâillements de ce cher Robert. Aussi, à l'offre d'un peu d'aide pour se lever, nous nous empresserions de répondre, les mains en l'air, une expression apeurée sur nos visages blêmes : non non sans façon, nous ça va, on est debout !
Une petite question cependant nous taraude : pourquoi la seule chose – oui la seule ! – que Robert ne pense pas à automatiser est cette foutue barrière ? À méditer... ou pas.
Livia Orban