Silence, on ne tourne plus !
Rémi Durin, fraîchement sorti de la Cambre, nous avait déjà charmé avec son pianiste de cinéma en 2005 (Là-haut) et véritablement enchanté avec sa petit Chloé joueuse d’usine en 2006 (Mademoiselle Chloé). Virtuose, original, poétique, les adjectifs ne manquaient pas. Le scénario autant que le dessin valaient bien des éloges.
Pour son dernier court métrage, Séquence 01- Plan 02, le jeune réalisateur a abandonné ses crayons pour adopter et s’adapter à une nouvelle technique d’animation : le film en volume avec des marionnettes animées image par image, autrement dit le stop-motion. Ce procédé, presque aussi vieux que le cinéma lui-même, et remis au goût du jour depuis L’étrange Noël de Monsieur Jack, semble encore avoir encore ajouté une touche à son talent.
Comme dans ses films précédents, Rémi Durin parvient à rendre ses personnages attachants et nous offre une animation d’une fluidité remarquable. Un décor de fin du monde, des personnages aux faces vieillottes et un peu boursouflées, une lumière et des sons inquiétants, tout concourt à créer un monde sombre particulièrement réussi.
Séquence 1 – Plan 2 : À l’intérieur d’une rame de métro, dans une atmosphère un peu catarrhale, des quidams attendent leur arrêt. Certains écoutent leur iPod, d’autres lisent le journal, d’autres encore dorment ou regardent par la fenêtre… une belle banalité.
Fin de la séquence : le monde s’arrête. Pourtant, un personnage pourvu d’un nez à bec de perroquet tourne la tête. Surpris, il scrute de ses petits yeux ronds et inquiets ses voisins soudainement figés. Curieux, il quitte la rame et s’apprête à découvrir une vérité qu’il aurait peut-être préféré ignorer. La « vie » n’est pas toujours ce que l’on croyait.
L’originalité du scénario interdit de révéler la suite. Impossible donc d’en dire beaucoup plus sans vous gâcher tout le plaisir de la découverte. À voir….en boucle.
Pour son dernier court métrage, Séquence 01- Plan 02, le jeune réalisateur a abandonné ses crayons pour adopter et s’adapter à une nouvelle technique d’animation : le film en volume avec des marionnettes animées image par image, autrement dit le stop-motion. Ce procédé, presque aussi vieux que le cinéma lui-même, et remis au goût du jour depuis L’étrange Noël de Monsieur Jack, semble encore avoir encore ajouté une touche à son talent.
Comme dans ses films précédents, Rémi Durin parvient à rendre ses personnages attachants et nous offre une animation d’une fluidité remarquable. Un décor de fin du monde, des personnages aux faces vieillottes et un peu boursouflées, une lumière et des sons inquiétants, tout concourt à créer un monde sombre particulièrement réussi.
Séquence 1 – Plan 2 : À l’intérieur d’une rame de métro, dans une atmosphère un peu catarrhale, des quidams attendent leur arrêt. Certains écoutent leur iPod, d’autres lisent le journal, d’autres encore dorment ou regardent par la fenêtre… une belle banalité.
Fin de la séquence : le monde s’arrête. Pourtant, un personnage pourvu d’un nez à bec de perroquet tourne la tête. Surpris, il scrute de ses petits yeux ronds et inquiets ses voisins soudainement figés. Curieux, il quitte la rame et s’apprête à découvrir une vérité qu’il aurait peut-être préféré ignorer. La « vie » n’est pas toujours ce que l’on croyait.
L’originalité du scénario interdit de révéler la suite. Impossible donc d’en dire beaucoup plus sans vous gâcher tout le plaisir de la découverte. À voir….en boucle.
Séquence 01- Plan 02 de Rémi Durin – 7’45’’ - 2007
Images: Mihnea Popescu et Rémi Durin
Son et musique: Déborah Dourneau et Julien Bellet
Montage: Rémi Durin
Mixage: Déborah Dourneau
Production: Atelier de production de La Cambre ASBL avec l'aide de la Communauté française de Belgique
