En présence de Muriel Andrin, de l'équipe de Dérives et des réalisatrices et réalisateurs.
Have a Good Time de Eddy Luyckx, 1987 – 14’
In vivo de Caroline Bonfond, 2017 – 20’
Le Jeu considéré comme un des beaux-arts, Joan Leite, 2001–26’
Mlle Zallinger de Prunelle Rulens, 2017 – 13’
Have a Good Time (Eddy Luyckx)
Images en boîte, celles qu’il faut pour rassasier le client. Jean-Claude, le patron, comme on dirait « patron de bistrot », monte et descend les escaliers, va et vient entre toutes ces reproductions du cinéma, cassettes, affiches, jaquettes, encore des images conservées ainsi que des sons. La voix d’Ingrid Bergman qui fredonne « as time goes by » dans Casablanca ou celle de James Cagney qui haïssait Virginia Mayo dans White heat. Et Jean-Claude ne s’arrête pas, il choisit les films pour les autres, il emballe, des boîtes dans d’autres boîtes, des cassettes dans des boîtiers, des boîtiers dans des sachets. Les films passent de main en main, du rêve pour cent cinquante balles, mais il faut avoir un magnétoscope. Et les gens défilent comme un film, comme dans un film, des personnages inattendus…
In vivo (Caroline Bonfond)
Tandis que ma compagne est enceinte, je fouille dans mes archives intimes. Commence alors une plongée introspective où je m’interroge sur le genre de femme que je deviens.
Le Jeu considéré comme un des beaux-arts (Joan Leite)
Le jeu considéré comme un des Beaux-Arts est l’ambivalence entre le jeu et l’anti-jeu. Une sorte de « no man’s land » qui attire par l’inconnu et qui doit rester invisible. Il y a plusieurs façons de jouer mais seul le tricheur joue avec le jeu.
Mlle Zallinger (Prunelle Rulens)
Soir de spectacle. En coulisses, loin des projecteurs et invisible pour les spectateurs, Mademoiselle Zallinger tient le premier rôle.