Sur cette donne minimaliste, Daniel Cooreman avec Les Professionnels entend faire du vrai cinéma, au tempo soigneusement cadencé, au découpage dynamique qui s'efforce de varier au maximum le classique champ-contrechamp auquel le parti pris du film et l'exiguïté du décor condamnent quasi immanquablement.
Cet hommage détourné à Quentin Tarantino, la démonstration du savoir-faire d'une équipe prouve une fois de plus qu'au cinéma, l'imagination, l'enthousiasme, l'inventivité peuvent renverser bien des obstacles et valent tout l'argent du monde. Souhaitons à Daniel Cooreman que cette carte de visite lui apporte enfin les moyens à la hauteur de son ambition et de son talent.