Comment passe-t-on de l’école au monde du travail lorsqu’on termine un cursus d’animation? C’est la question qui trotte dans l’esprit de ces jeunes talents. Car même si certain.es ont déjà décroché des contrats auprès de studios, à l’instar du prestigieux studio Dreamwall, la plupart sortent de leurs études au mieux avec le sourire, au pire exsangues, après avoir investi toute leur énergie dans le sacro-saint film de fin d’études. Heureusement, leurs productions parlent pour iels, et gageons que ces jeunes auteur.ices pourront rapidement trouver studio, ateliers de production - Zorobabel, Camera Etc ou Graphoui, notamment - ou simplement projets à leur pied, selon leurs compétences et spécificités.

À ce petit jeu, les différentes pédagogies ressortent clairement dans les créations de ces artistes, selon l’institution qui les a formés. Entre Voyage en Amnésie, de la Cambrienne Anouk Kilian-Debord, et Les Libellules des HEAJ’ien.nes Adèle Fréchou, Loris Hanck et Léa Codden, il y a peu de points communs, si ce n’est la qualité de ces productions. Une qualité et un intérêt indéniable sur l’ensemble des douze films sélectionnés par les équipes de Toonapalooza, avec le soutien de Daniel Mihàly, chargé de projets cinéma au centre culturel Jacques Franck.

Rendez-vous à la Maison des Arts ces jeudi 2 et samedi 4 mai pour les découvrir gratuitement, une occasion à ne pas manquer.

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