21.07 19:00, Komma de Martine Doyen, 2005
Dans le premier long métrage de la cinéaste bruxelloise Martine Doyen, Arno joue son premier rôle principal : Peter De Wit, un mythomane qui prend l'identité d'un Suédois mort. Il enlève une femme amnésique et l'emmène dans la Bavière enneigée.
Komma a été présenté à la Semaine de la Critique, festival parallèle se concentrant sur les nouveaux talents.
"On ne dirige pas Arno, on le choisit. Il est intelligent, sensible. Humainement il est très fort. Il a tout de suite saisi le scénario. Dans le travail, je parle beaucoup en amont du tournage, mais sur le plateau je dis peu. J’essaie de capturer des choses en silence comme un photographe devant des oiseaux. Arno est vierge au cinéma. On a donc gommé le côté chanteur rock’n’roll et exploité ses rides, son vécu. C’est grâce à lui que j’ai pu maintenir la fin de mon film. Lui aussi voulait défendre l’idée d’un type qui n’arrive pas à mourir. La vie est plus forte."
Martine Doyen, réalisatrice.
21.07 21:00, J’ai toujours rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit, France 2007
En 2007, Samuel Benchetrit réussissait l'exploit de réunir Arno et Alain Bashung dans un huis clos tourné en noir et blanc, et la longue séquence de 12 minutes vaut autant le Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch que la rencontre De Niro vs Pacino dans Heat.
Le pitch de cette scène délirante extraite du film J'ai toujours rêvé d'être un gangster ? Bashung aurait piqué son tube Gaby oh Gaby au Belge, et les deux se retrouvent 20 ans après dans un bar.