Ici, pas de déferlement d’effets spéciaux, de 3D grandiose ou de budgets colossaux. Hamsters, c’est avant tout une belle dose d’humour, au travers de ses deux personnages principaux que tout oppose. Philippe, le bon vivant épicurien, et Giovanni, le faussement détaché qui ne rêve que d’une chose, la gloire et le succès médiatique. Ensemble, ces deux personnages vont faire face à tous les défis de la génération Y, car comme eux, la trentaine les guette, si elle n’est pas déjà atteinte. Transposé en animation, le graphisme de Laura Janssens est très bien respecté, dans toute sa mignonne bizarrerie. Et la galerie de personnes que rencontreront Philippe et Giovanni, de la grenouille dépressive au Capybara divinisé, semble aussi croustillante que décalée.
Comment se produit une telle série ? Et surtout, à quel public s’adresse-t-elle ? C’est le défi que Haptic doit relever. Mais la demande est forte pour de telles productions auprès des millenials. Et l’expérience de Stef Wouters, alliée à la notoriété de l’autrice, semblent de bons arguments pour souhaiter tout le meilleur à ces boules de poils animées.