Lors du réveillon, Jérôme, qui prépare une thèse (à n’en point douter fascinante) sur la réincarnation dans les communautés totémistes des régions subsahariennes, lance le sujet de la réincarnation dans la discussion. Un concept que Daphné découvre et qui semble la fasciner. Le lendemain, au réveil, Daphné se rend compte que Gaïa a disparu. Elle la cherche dans les moindres recoins de la forêt, mais l’animal a disparu sans laisser de traces. Inconsolable, la petite Daphné connaît sa première expérience de deuil.
Est-il possible pour une petite fille d’acquérir la plus grande partie de son humanité au contact d’un chien plutôt qu’à celui d’un père cynique et imbu de sa personne ? Voilà une des questions que posent ici les deux réalisateurs dans ce déchirant court-métrage tourné dans des décors naturels magnifiques et qui vire vers le réalisme magique lors d’un final ambigu et poétique.
En compétition au BSFF :https://bsff.be/programme/edition-2020/competition-nationale/