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Flux de Boris Teirlynck

Personnellement, j'y ai vu la transposition d'un immense corps humain en une ville. Complexe, en constante et rapide évolution, inlassablement déconstruite, reconstruite, peut-être, par endroit, régénérée. Et à l'intérieur de celle-ci, un être - l'âme peut-être - ou juste une part de conscience - qui est nécessaire à supporter tout ce qui entoure. Le rythme n'est pas cardiaque mais il est propre à cet être-là qui suffoque, qui fume, qui s'aère. Qui se détruit ?

Le film est maîtrisé et nous conduit à travers des artères pas si imaginaires que cela.