Documentaire donc image
Par contraste aux émissions de flux sitôt diffusées sitôt périmées, le documentaire s’insère dans une histoire en nous instruisant durablement sur différentes mentalités et réalités filmées. Un bon documentaire est censé partir d’une intention (dénonciation, conscientisation,…) et avoir un impact sur son spectateur (transformation de l’œil, éveil de la conscience,…).
Documentaire donc implication
Comme tout le monde, le documentariste souhaite exprimer son point de vue. Sauf qu’en se saisissant d’une caméra, il endosse une responsabilité plus importante qu’un anonyme, d’autant que son opinion est en mesure de circuler en même temps que son film.
Documentaire donc œil témoin
Comme le formule Marie-Claude Treilhou, cinéaste française, le documentariste est une sorte d’ « historien du présent.» Un passeur, un observateur qui porte les préoccupations de notre temps à l’écran en plaçant sa caméra, prétexte au contact, là où des gens vivent, travaillent et s’organisent, sans que l’actualité ne pense spécialement à parler d’eux et de leurs conditions d’existence.
Documentaire donc intention
Quand le regard s’attarde, tout chroniqueur est en mesure de délivrer une identité et un hommage par l’image. Attention : cette attention portée à l’autre n’est jamais complaisante ou sentimentaliste mais plutôt généreuse et pudique. Et il ne s’agit pas de la vérité mais bien d’une vérité.
Documentaire donc justesse
Si il y avait une phrase à piocher à propos du documentaire, ce serait peut-être celle-ci : l’appellation ne recouvre « pas juste des images mais des images justes » (François Niney, historien du cinéma).
Contact : Marie-Hélène Massin
Service Général de l'Audiovisuel et des Multimédias
Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel
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