Sur les routes d’un pays où le crime semble être une fatalité et où les kidnappings d’enfants sont légion, Anthony Nti filme l’horreur avec légèreté. Le gangster réticent se trouve peu à peu une âme de grand frère et s’attache à ces deux enfants à l’énergie irrésistible, remettant en question non seulement sa propre vie, mais aussi sa terrible mission et comment elle affectera l’existence de ses victimes, qui ont en lui une confiance aveugle.
Da Yie est une jolie ode à l’enfance doublée d’une dénonciation politique des actes innommables dont ils sont encore trop souvent les victimes.
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