Cette réalisation met en exergue une thérapie fondée sur la création d’un projet audiovisuel avec les participants du Club 55. Les premières images dévoilent leur premier contact avec les caméras, les micros et différents métiers du cinéma.
Filmé pendant la pandémie, ce court-métrage mêle les moments de spontanéité à ceux scriptés pour les besoins du documentaire. Il s’agit en quelque sorte d’un « Making Of » tout en un où l’on voit les acteurices devant mais également derrière la caméra.
Chaque séquence est entrecoupée par les témoignages des participant.e.s. Racisme, harcèlement, maladie, abus de drogues, ces Bruxelloi.se.s dévoilent avec beaucoup de sincérité les affres de la vie qui les ont toustes poussé.e.s à chercher de l’aide auprès du Club 55.
En ce qui concerne le scénario du film sur lequel le reportage se fonde, il s’agit d’un délire intersidéral où le groupe prend contact avec une espèce inconnue du nom des « Touzuni ». Pourquoi? Parce que malgré nos différences, nous sommes humain.e.s, et que nous devons être uni.e.s.
Si le message est fort et poignant, l’humour des participant.e.s amène le sourire aux lèvres à de nombreuses reprises. Cette démarche met en avant le besoin de sociabilisation vital pour s'épanouir. La réalisation d'un court-métrage comme thérapie semble être très bénéfique pour les personnes en détresse psychologique. Il se dégage beaucoup d’humanité de ce documentaire qui met en avant la démarche du Club 55 avec Ali, Béa, Camille, Cibely, Dan, Denis, Fred, Jamal, Marie Françoise, Marie Laurence et Youssef.