« Les pénis, c’est pas tant qu’on les aime, on s’habitue à ce qu’ils soient là. », s’écrie-t-elle un beau matin après avoir couché avec un nouvel homme à la suite d’un rejet de la part de son amie tant convoitée. Une multitude d’autres blagues et autres constatations tordantes sur les amours et le sexe rythment le film. Le court-métrage trace le portrait de l’ambiguïté inhérente à la sexualité, sa fluidité et ses contradictions. Fanny préfère en effet coucher avec les personnes qu’elle désire moins que d’affronter le rejet de la part de ses réels objets de convoitise. Mais peut-on réellement choisir ce qu’on désire ? Nous ne pouvons que saluer le scénario et les dialogues teintés d’une profondeur émotionnelle et d’une légèreté qui permettent de s’identifier aux personnages.
La réalisatrice a aussi accompli une prouesse en représentant l’imagination de la protagoniste à travers des plans et une scénographie intéressante et tout aussi hilarante. Un autre détail couronne ce film : une chute qui tombe à point nommée et qui pourrait bien expliquer le titre du film.